Cloud Atlas - un film à voir ou à revoir
- David - Aria Snaps
- 24 janv. 2024
- 2 min de lecture

Cloud Atlas, un film à voir ou à revoir.
Il y a quelques jours, j’ai consacré 3 heures de mon temps à l’une de mes grandes passions, le cinéma.« Ben tiens donc » me direz-vous, « c’est original pour un vidéaste » !
C’est pas si bateau que ça…en réalité, c’est une école accélérée en 16:9ème pour moi. Je ne vais pas regarder un film comme tout le monde. Je décrypte, j’analyse, la technique bien-sûr, cadrage, lumière, colorimétrie, mais aussi les émotions véhiculées et les messages cachés.
D’ailleurs, je prédis souvent la fin, et ça m’énerve autant que ça me fait rire. C’est sur ses 2 derniers aspects que je vais m’attarder dans ce texte ; les émotions et les messages cachés.
Cloud Atlas. Ce FILM ! Quel film ! un véritable chef-d’œuvre cinématographique selon moi.
Il faut savoir que ce film est tiré du livre éponyme de David Mitchell (quel joli prénom) sorti en 2004. Ce détail a toute son importance, car la grande majorité des meilleurs films sont issus de leur version littéraire, et les grands consommateurs de pages reliées ne me contrediront sûrement pas.
Voici le synopsis du film: « à travers une histoire qui se déroule sur cinq siècles dans plusieurs espaces temps, des êtres se croisent et se retrouvent d’une vie à l’autre, naissant et renaissant successivement… Tandis que leurs décisions ont des conséquences sur leur parcours, dans le passé, le présent et l’avenir lointain, un tueur devient un héros et un seul acte de générosité suffit à entraîner des répercussions pendant plusieurs siècles et à provoquer une révolution. Tout, absolument tout, est lié. » (source : allociné.fr).
Je ne vais pas vous spoiler sur le film ou faire de review détaillé. J’ai juste envie de partager ce qu’il a remué et questionné en moi. En effet, le chasseur d’émotions que je suis vous recommande fortement Cloud Atlas, car pour moi, il véhicule 3 messages importants.
Premièrement, l’amour.
Ce sentiment universel qui nous relie tous.Gna gna gna sortez les violons…vous rigolez, mais au final, n’est-ce pas par amour que vous vous levez le matin ?L’amour de l’autre, de soi, du travail, du dépassement, de l’effort ?Mais il est aussi question de l’amour inconditionnel, celui qui dépasse les frontières, les races, les sexes ou même le temps et l’espace.Un peu comme celui que je vis avec Oriana ; cette impression que nous nous sommes déjà aimés dans des vies antérieures.
Deuxièmement, la transmission.
Dans notre époque où tout va très vite, nous ne prenons plus le temps de regarder en arrière et avons peur de regarder vers l’avant.Nous ne sommes que dans le présent, à consommer frénétiquement tout ce qui nous passe sous les mains ou les yeux, sans nous demander « que nous ont appris ou légué nos ancêtres ? », « que va-t-on transmettre aux générations futures ? »Afin d’arrêter de répéter les mêmes erreurs continuellement, ne devrions-nous pas nous stopper, faire un 180° sur nous-même et analyser les vestiges des autres époques laissées derrière nous, tels que les livres, les journaux ou les reportages, afin d’en tirer les leçons ?
Troisièmement, « l’effet papillon » ou la relation de cause à effet.
Ne vous êtes-vous jamais posé cette question : ce que je fais a-t-il du sens ou un but ? Eh bien oui.
Que vous le vouliez ou non, chacune de vos actions, bonnes ou mauvaises, ont des répercussions sur le proche comme sur le lointain. Par exemple, je décide de tuer une guêpe qui vient m’importuner lors de mon repas en terrasse… peut-être que mon geste (discutable), vient de sauver une famille d’un accident de voiture mortel, car elle serait allée, par la suite, piquer le pied d’un père de famille qui devait emmener ses enfants faire une balade en forêt…imaginez, il aurait pu percuter le cerf qui passait par là, et serait sorti de route.
Ok, cela reste hautement philosophique, mais si nous dirigions nos actions à vouloir propager le Bien autour de nous, cet égrégore positif ne pourrait-t-il pas transcender les frontières et faire du Bien une vérité universelle ?
En résumé, ne pensez pas que vos actions n’ont pas d’importance, car d’une manière, à votre manière, vous influez sur le monde qui vous entoure. En théorie, on le sait tous, mais en l’occurrence, on a tendance à l’oublier dans nos actions quotidiennes, surtout celles qui paraissent les plus insignifiantes. Tiens, ça me fait penser à un autre film d’ailleurs : Un monde meilleur.
Il y a une phrase dans ce film que j’aime beaucoup :
« - Vous n’êtes qu’une larme dans un océan !
- Mais l’océan n’est-il pas composé d’une multitude de larmes ? »
Voilà, c’est pour cela que j’aime cet art et mon métier. Nous ne sommes pas là juste pour divertir, mais pour transmettre, pour éveiller, émerveiller et émouvoir.
J’espère vous avoir convaincus à voir ou à revoir ce film à la fois complexe mais plein de vérités.